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Le pouvoir d'achat se transforme en vouloir d'achat

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Le pouvoir d'achat se transforme en vouloir d'achat

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Publié le 04/01/2017 - Mis à jour le 04/01/2017

Le pouvoir d'achat se transforme en vouloir d'achat

La parenthèse enchantée, alliant taux bas et baisse des prix, a porté ses fruits : les Français ont gagné, depuis 2011, près de 25% de pouvoir d’achat immobilier. Un pouvoir d’achat qui s’est transformé, en 2016, en vouloir d’achat, et qui a provoqué la hausse du volume de transactions, mais aussi des prix. Paris affiche ainsi une hausse de 5% par rapport à 2015 et le territoire français une hausse de 3%.

Un pouvoir d’achat qui s’est transformé en « vouloir » d’achat

Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier dresse le bilan de son activité en 2016 : à fin décembre, le constat de la hausse du volume des ventes et des prix se confirme, tout particulièrement à Paris.

« Avec ces conditions exceptionnelles de taux et de prix baissiers depuis 2011, les Français ont vu leur pouvoir d’achat se transformer en « vouloir d’achat ». Et pour cause : le cumul de ces deux baisses leur a permis, au global, de voir le prix de leur achat immobilier baisser de 20 à 25% », précise Fabrice Abraham, Directeur Général du Réseau Guy Hoquet l’Immobilier.

Et ce sont notamment les acquéreurs parisiens qui ont pu bénéficier des conditions porteuses. « En effet, un acheteur parisien, qui débourse en moyenne près de 400 000 euros pour son logement, soit le double du prix national, bénéficie d’autant plus des conditions d’emprunt exceptionnelles. Du coup, il est plus souvent passé à l’acte que les autres acheteurs du territoire, faisant montant le volume des ventes, mais aussi les prix », explique le Directeur du réseau.

La pierre, investissement de choix

Les investisseurs ont profité également des conditions favorables à l’achat, convaincus en 2016 que la pierre était l’investissement le plus sûr. Ils ont fait leur retour et représentent 18% du marché en cette fin d’année 2016, contre 9% en 2015.

« Depuis le pic haussier des prix en 2011, les acquéreurs ont été re-solvabilisés. En 2016, ils ont constaté qu’ils ne pouvaient attendre de meilleures conditions et ont donc décidé d’acter. Ce qui a permis un redémarrage», observe le dirigeant.

Logiquement, ces conditions qui ont redynamisé le marché ont provoqué une réduction des délais de vente, qui passent, au national, de 94 à 88 jours. Le prix moyen d’achat constaté est en hausse de 1,3% au niveau national (202 698 €) et de 7,8% à Paris (396 904 €).

Un contexte pré-electoral qui aura son rôle à jouer

Aux vues de ces conditions, le réseau immobilier  estime le marché immobilier de l’année 2016 entre 840 et 850 000 transactions, faisant de 2016 un excellent cru. La situation va-t-elle perdurer en 2017 ?

« Si les taux n’augmentent pas  de façon à dé-solvabiliser les acquéreurs, on peut penser que 2017 s’inscrira dans la tendance de 2016, même si la période pré-électorale porte en elle le risque de créer quelques turbulences », conclut Fabrice Abraham.

*Selon les transactions enregistrées dans le réseau Guy Hoquet l’Immobilier entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016.