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Les acquéreurs reprennent le dessus

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Les acquéreurs reprennent le dessus

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Publié le 10/09/2012 - Mis à jour le 10/09/2012

Les acquéreurs reprennent le dessus


Parenthèse en
chantée dans le monde de l’immobilier : dans un contexte où l’activité économique est en berne, il est un secteur, qui, malgré le climat général difficile, affiche des perspectives engageantes : en 2012, le pouvoir d’achat immobilier des Français a augmenté. En effet, même si le nombre de transactions est en baisse, les nombreux indicateurs qui créent le contexte de l’achat dans la pierre  se sont rencontrés pour créer ce climat favorable, qui devrait bientôt créer une bouffée d’oxygène pour les acheteurs.

C’est en effet l’alliance de taux d’emprunt historiquement bas et la « décrue » des prix de vente qui crée un effet d’aubaine dont les acheteurs devraient profiter sans plus tarder. 

En effet, en septembre 2012, les taux d’emprunt moyens sur 20 ans atteignent seulement  3,70%, poursuivant leur baisse enclenchée depuis la fin de l’année 2011, et permettant aux acquéreurs d'accéder à des taux que l’on peut qualifier d’historiquement bas. 

De leur côté, les prix diminuent sur le tout le territoire français : dans la capitale, les prix perdent 0,65% par rapport au troisième trimestre 2011, en province, ils baissent de près de 2%, tandis qu’en moyenne, sur le marché national, ils perdent 0.5%. Certaines zones sont encore plus marquées par ces baisses : ainsi, dans le quatrième arrondissement de Paris, on note des baisses de prix pouvant atteindre jusqu’à 6%, tandis qu’elles peuvent atteindre entre 5 et 7% dans certaines grandes agglomérations de province. 

De quoi redonner l’avantage aux acquéreurs, qui, jusqu’à aujourd’hui, subissaient la rigidité de vendeurs inflexibles sur leurs prix. Avec la baisse du nombre de transactions généralisée, ces derniers commencent à fléchir sur leurs prix, redonnant ainsi un peu d’oxygène à un marché asphyxié jusqu’alors. Attention : cette embellie ne devrait pas durer : il y a de fortes chances que les taux d’emprunts remontent si la conjoncture se dégrade et que le chômage croît.

Publié le 10 septembre 2012