La ventilation mécanique contrôlée permet d’évacuer les particules polluantes de la maison, ainsi que l’humidité. L’air est ainsi plus sain. Comme tout appareil, l’accumulation de poussières diminue l’efficacité et la durée de vie de la VMC. Sans entretien, elle peut même être à l’origine d’un court-circuit, voire d’un incendie, sans parler de la prolifération des microbes et des moisissures. Quels sont les différents types de VMC et comment les entretenir ?

Quelles sont les différentes VMC ?

De la VMC classique à la VMC thermodynamique, un objectif commun : la ventilation du logement.

- La VMC classique évacue l’air vicié, aspire l’humidité et évite ainsi la condensation.

- La VMC à double flux permet de réaliser de sérieuses économies d’énergie. Elle apporte non seulement de l’air neuf, mais elle évite aussi les déperditions de chaleur grâce à son échangeur thermique. Equipée d’un filtre, elle diminue l’entrée de particules fines et du pollen à l’intérieur du logement.

- La VMC simple à flux hygroréglable renouvelle l’air et maintient un bon niveau d’humidité.

- La VMC à gaz évacue l’air chargé des particules de combustion d’une chaudière ou d’un chauffe-eau.

- La VMC thermodynamique est une pompe à chaleur associée à une VMC à double flux. Sa particularité est de recycler la chaleur.

Quand nettoyer sa VMC ?

La meilleure période pour l’entretien de sa VMC est le printemps, après de longs mois d’hiver où l’aération des pièces est plus compliquée. Un nettoyage complet de l’appareil est recommandé. Néanmoins, un dépoussiérage trimestriel permettra à la VMC de fournir un rendement maximal et d’éviter une surconsommation électrique. 

Une vérification complète effectuée par un professionnel est conseillée tous les trois ans maximum et tous les 5 ans pour la VMC à double flux thermique, pour des raisons de sécurité.

Qui doit procéder à l’entretien de la VMC ?

Le propriétaire a l’obligation de louer son bien avec tous les équipements indispensables à la salubrité du logement. L’entretien et les petites réparations incombent au locataire, sauf en cas de vétusté. En revanche, le remplacement de la VMC sera effectué par le propriétaire.

Comment entretenir sa VMC ?

La première étape consiste à couper le courant par mesure de sécurité. Il faut ensuite démonter les bouches d’aération ou les grilles pour les faire tremper dans une eau savonneuse et aspirer la poussière.

Un produit dégraissant est utilisé ensuite pour nettoyer le ventilateur, sauf s’il s’agit d’une VMC hygroréglable. Dans ce cas, il vaut mieux se servir d’un chiffon humide ou d’une lingette désinfectante. Elle sera utile également pour laver l’intérieur des tuyaux, les gaines et le moteur.

En cas de filtre usagé, celui-ci devra être remplacé. Enfin, il convient de bien vérifier l’alignement du caisson avec la roue, ainsi que la tension de la courroie.

Si la VMC est à gaz, l’entretien par un professionnel est obligatoire à l’instar de la chaudière à gaz. Il vérifiera ainsi l’entrée d’air, effectuera la maintenance des gaines et du caisson central.

A noter : une VMC bruyante est le signe d’un défaut d’entretien.