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Louer en meublé : quels avantages ?

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Louer en meublé : quels avantages ?

Actualités
Publié le 21/09/2018 - Mis à jour le 21/09/2018

Louer en meublé : quels avantages ?

Si la location en meublé et la location vide génèrent des revenus identiques, il n’en est pas de même sur le plan juridique et fiscal. Explications.

 

 

Les avantages juridiques

 

Depuis la loi Alur du 24 mars 2014, il y a deux types de baux :

- Le bail en location vide est de 3 ans renouvelable par tacite reconduction.

- Le bail en location meublée dure 1 année renouvelable, sauf disposition contraire : le propriétaire a toute latitude de ne pas le renouveler si le motif invoqué est la vente ou la reprise. Si le logement meublé est loué à un étudiant, le bail est limité à 9 mois sans tacite reconduction. Il faudra signer un autre bail pour le renouveler.

Le propriétaire a l’obligation de meubler le logement de manière à ce qu’il soit habitable. La liste du mobilier est définie par décret.

 

 

Les avantages fiscaux

 

Le régime fiscal de la location meublée présente des avantages en matière de déductions, mais aussi d’amortissement :

- les impôts, les travaux et les taxes sont déductibles ;

- le logement et les meubles sont amortissables.

Ainsi, si les dépenses générées par le logement sont supérieures aux loyers perçus, le déficit peut être reporté sur la déclaration fiscale de l’année suivante.

En principe, les loyers en meublé ne sont pas assujettis à la TVA. En revanche, la location meublée n’est pas compatible avec le régime fiscal des SCI (Sociétés civiles immobilières) dans la mesure où elle est en principe soumise à l’impôt sur les sociétés.

Par ailleurs, les revenus locatifs du meublé relèvent du régime BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou micro BIC et non du régime foncier, moins avantageux.

Le régime micro BIC n’autorise pas les déductions de charges, mais il permet un abattement forfaitaire de 50%, voire de 71% pour les gîtes, les logements meublés de tourisme ou les chambres d’hôte. Le seuil de recettes est dans ce cas fixé à 32 900 euros. Le micro BIC est appliqué automatiquement dès lors que les recettes restent inférieures à 70 000 euros. En cas de dépassement, le propriétaire basculera dans le régime réel ou BIC, moins favorable.

Avec le régime, BIC, les intérêts d’emprunt, les charges et les frais divers se déduisent. La base imposable est donc bien moins importante. Il arrive même qu’elle soit nulle si le financement de l’immeuble est à crédit. De plus, en cas de revente du logement, le propriétaire bénéficiera d’une exonération progressive d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière réalisée.