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Les Français et le viager

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Les Français et le viager

Actualités
Publié le 13/10/2017 - Mis à jour le 13/10/2017

Les Français et le viager

A l'occasion du Salon National de l'Immobilier – du 13 au 15 octobre au Carrousel du Louvre - dont le thème est le viager, Guy Hoquet l'Immobilier s’est associé à l’institut de sondage YouGov pour interroger les Français et recueillir leurs impressions vis-à-vis de ce type de transaction*.

 

En France, Le viager représente chaque année moins de 1%  des ventes , entre 5 000 et 8 000 ventes seulement sur les 850 000 transactions réalisées dans l’ancien en 2016 .

 

Le principe du viager

Le  viager consiste en la vente d’un bien immobilier par un propriétaire (le crédirentier) à un acquéreur (appelé débirentier) qui va lui verser, jusqu’à son décès, le prix sous forme d’une rente.

Il existe deux types de viager : le viager occupé lorsque le vendeur occupe son logement jusqu’à son décès , et le viager libre lorsque l’acquéreur peut occuper ou louer le bien.

 

Le viager, une transaction mal perçue

Contrairement aux idées reçues, les Français ont une bonne connaissance de cette pratique puisqu’ils sont 8 sur 10 à déclarer savoir de quoi il s'agit, dont 48% parfaitement.

Cependant, le viager n’attire pas : 72% des sondés ne se sentent pas prêts à franchir le pas.

Si l’opération commerciale refroidit 39% des Français qui y voient un risque financier, la raison principalement invoquée est simple : s’ils achètent, c’est parce que les acquéreurs ont besoin tout de suite d’un bien, et désirent donc s’y installer sans tarder.

« Ce sondage confirme ce que nous constatons tous les jours sur le terrain au sein du réseau : on achète un bien lorsqu’on en a besoin, et ce même si le marché n’est pas le plus propice. » analyse Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet.

En dernière place du top 3 des raisons pour lesquelles les Français ne sont pas attirés par le viager, près d’un sur quatre (23%) sont rebutés par cette pratique qu’ils trouvent moralement discutable, et principalement les 18-24 ans (34%). Inversement, les plus de 55 ans sont ceux qui voient le moins négativement cette démarche : 20% seulement d’entre eux n’y auraient pas recours pour cause morale.

« Ce type de vente ou d’achat, qui présente de nombreux avantages tant pour le débirentier que pour le crédirentier, est connu des Français mais reste cependant prisonnier d’une image immorale, : celle de spéculer sur le décès attendu de l’occupant. En effet, faut-il rappeler que cette vente repose sur un aléa : la longévité du vendeur. » souligne Fabrice Abraham.

 

 

* Etude réalisée par YouGov du 2 ou 3 octobre 2017 auprès de 1004 personnes représentatives de la population française et membre du panel propriétaire YouGov (18+). Échantillon représentatif établi selon la méthode des quotas sur le sexe, l’âge, la région et la CSP. Mode de recueil Omnibus Online.