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J'aide mon enfant à s'installer

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J'aide mon enfant à s'installer

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Publié le 01/02/2013 - Mis à jour le 01/02/2013

J'aide mon enfant à s'installer

Aider son enfant à s’installer dans la vie, en lui donnant un petit ou grand coup de main pour acquérir son bien immobilier, c’est lui assurer une sécurité supplémentaire. Mode d’emploi et solutions.

Les primo-accédants ont constaté, ces derniers mois, un durcissement des conditions d’emprunts : difficile d’accéder donc à l’acquisition d’un premier bien à l’heure, où, paradoxalement, il serait bon d’en profiter. En effet, les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas depuis 1945, et les prix du m2 commencent, sur tout le territoire, à entamer une douce descente. Avec la baisse des rémunérations du livret A et de l’assurance vie, enfin, l’investissement dans la pierre est plus que jamais de mise. Afin d’aider leurs enfants jeunes actifs ou encore étudiants à s’installer, nombreux sont les parents qui décident d’allier investissement et soutien à leur progéniture. Voici trois moyens d’y parvenir :

 

La donation

La façon la plus simple et la plus directe d’investir pour votre enfant : lui céder directement des fonds pour l’acquisition de son bien immobilier via la donation. Chacun des parents peut céder jusqu’à 100 000€ à son enfant, auxquels on peut ajouter 31865€ si les parents ont moins de 80 ans. La donation peut être effectuée directement ou en « donation-partage », qui permettra de comptabiliser l’opération entre vos futurs héritiers. Il est recommandé d’enregistrer la donation auprès du Fisc.

 

Le prêt familial

Seconde option, le prêt familial, de tout ou d’une partie du montant nécessaire à l’acquisition du bien. Afin de préserver l’équité familiale, vis-à-vis des autres enfants, il doit être formalisé par rédaction avec mentions des détails : montant du prêt, taux d’intérêts même s’ils sont symboliques, et enregistré auprès du Fisc si le montant dépasse 1500€. Le notaire peut également enregistrer l’acte.

 

Cession de droit

Enfin, la cession de vos droits sur un PEL ou CEL : en effet,  vous pouvez lui transmettre vos droits à prêts cumulés depuis des années. Si vous êtes titulaire d’un CEL, ils peuvent faire bénéficier leur enfant d'un montant maximum de 23 000 €. Dans le cas d’un PEL, la limite de l’emprunt est de 92 000 €. Vous devez détenir votre PEL depuis au moins quatre ans et votre CEL depuis un an et demi afin de bénéficier de cette possibilité. Il faut que votre enfant possède, lui aussi, un CEL depuis au moins un an ou encore un PEL depuis au moins 3 ans, tandis que votre enfant doit posséder un CEL depuis au moins un an et un PEL depuis au moins trois ans. 

 
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