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Un marché qui devrait se désengorger en 2013

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Un marché qui devrait se désengorger en 2013

Actualités
Publié le 10/01/2013 - Mis à jour le 10/01/2013

Un marché qui devrait se désengorger en 2013

Baisse des prix et taux d’emprunts faibles, le marché de l’acquisition  présente plusieurs indicateurs positifs pour 2013. Retour sur le bilan d’une année 2012 marquée par l’attentisme des acheteurs et pronostics sur les opportunités de vente et d’achat à venir.

Début d’année : l’heure est aux grands bilans tirés par les professionnels de l’immobilier. Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier,  n°3 des franchiseurs en France en nombre d’agences,  a observé les prix de vente de ses 500 agences durant toute l’année 2012, ainsi que le comportement de ses acheteurs. Quid de la tendance et des perspectives ? Le constat est général : l’année 2012 a marqué un ralentissement de l’activité immobilière sur tout le territoire français, c’est le son de cloche donné par tous les observateurs de ce marché. Mais si la profession annonce, de façon globale, entre -15% et -20% d’activité en 2012, Guy Hoquet l’Immobilier tire un bilan à -5% en nombre de transactions à la fin de l’année. 

Du côté du comportement des acquéreurs, les professionnels du réseau s’entendent sur un fait : les acheteurs se sont montrés frileux en 2012, particulièrement durant la période électorale, » et ce, « de façon beaucoup plus marquée qu’en 2007 », selon Arnaud Vasseur, Directeur des ventes à l’agence Guy Hoquet l’Immobilier de Reims Centre. De même, alors que les agents immobiliers s’attendaient à un sursaut de l’activité à la rentrée 2012, le nombre de ventes n’a pour autant pas marqué d’évolution importante à cette période. 

Côté explications, plusieurs facteurs sont avancés par les observateurs du terrain et les spécialistes : une accalmie de l’activité qui est, d’une part, le reflet  mécanique de la frénésie de l’activité en 2011, et particulièrement à la fin de l’année, à l’heure où les acteurs du marché ont voulu profiter de la fin des mesures fiscales favorables. Ensuite, le resserrement des conditions d’octroi de crédits de la part des banques, qui ont pourtant atteint des taux historiquement bas. Nombre de professionnels du crédit contestent d’ailleurs ce « durcissement » et appellent les acquéreurs à dépasser les idées reçues et à tenter leur chance auprès des organismes bancaires. Enfin, troisième raison invoquée dans la baisse de l’activité, l’attentisme face aux mesures gouvernementales.

Des vendeurs qui comment à bouger

Un attentisme qui touche aussi les vendeurs, même si de nombreux agents immobiliers notent un fléchissement de la tendance qui présage une baisse des prix : nombreux sont en effet ceux qui commencent à concevoir, afin de concrétiser leur projet de vente, à revenir à des prix plus raisonnables. Une tendance qui a été notée par le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, qui vient de tirer le bilan de son opération « Ventes Privées ». Du 1er au 20 novembre dernier, le réseau a ainsi proposé aux vendeurs une communication exceptionnelle sur leur bien en échange d’une baisse de prix allant de 5 à 30%. Résultat : plus de 5000 biens proposés à prix réduits et 8000 et près de 14 000 acquéreurs inscrits à l’opération, qui a permis au réseau de maintenir une activité positive en novembre et décembre, et ce dans une période où la concurrence affiche des -15% en nombre de transactions. Résultat : certains vendeurs qui n’ont pas encore concrétisé leur transaction ont décidé de maintenir le prix à la baisse à l’issue de l’opération, confirmant ainsi une « prise de conscience » qu’il faut revenir à des prix plus justes.

Du côté des prix, justement, qu’a-t-on noté à la de l’année 2012 ? La baisse des prix entamée depuis un an s'est poursuivie au dernier trimestre de l'année 2012. C'est le constat fait par le réseau d'agences Guy Hoquet L'Immobilier. Au niveau national, après avoir atteint son maximum au deuxième trimestre 2011, à 2684 euros, le prix moyen du mètre carré a reculé pour atteindre 2587 euros au quatrième trimestre 2012. Soit une baisse d'environ 3,6%. Contre toute attente, à Paris, la baisse est plus importante : entre le plus haut atteint au deuxième trimestre 2011, soit 8278 euros, et la moyenne au quatrième trimestre 2012, soit 7669 euros, le recul est en effet de l'ordre de 7,4%.  

Ainsi, l'écart entre les prix parisiens et les prix des petites agglomérations de moins de 20 000 habitants, qui tendant à augmenter en 2011, se réduit légèrement : de 6337 euros au troisième trimestre 2011, il est passé à 5833 euros au quatrième trimestre 2012. 

Autre élément constaté par les agences du réseau en fin d'année dernière : les délais de vente se sont fortement allongés et atteignent désormais 59 jours à Paris et 55 jours en province.  

Pour 2013, plusieurs tendances se dessinent, différentes selon les secteurs géographiques. A Paris tout d'abord, où l'offre reste inférieure à la demande, les prix, même s'ils ont fait preuve d'un ralentissement fin 2012, devraient maintenant rester stables. De même en petite couronne. Ensuite, les agglomérations dynamiques et notamment Lyon, Bordeaux et Nantes devraient également conserver des prix stables du fait de leur attractivité économique. Enfin les villes de moins de 20 000 habitants vont au contraire continuer de voir leurs prix baisser. Globalement, 2013 devrait être marquée par un réajustement des prix, les vendeurs prenant conscience qu'il est temps de proposer des prix en corrélation avec la réalité du marché.  Une baisse couplée à des taux historiquement bas, ce qui devrait favoriser un désengorgement du marché en 2013.